jeudi 25 juin 2009

Thalys

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Après 1heure 30 de TGV entre Nancy et Paris, Thalys dans lequel nous embarquons nous emmène vers le Nord, à grande vitesse jusqu'à Bruxelles où le train couleur vin de Bourgogne marque son premier arrêt.
Et puis, regrettant de faire traverser trop rapidement à ses passagers des campagnes inconnues, il ralentit l'allure comme pour dire : ce n'est pas parce que c'est plat entre Bruxelles et Amsterdam qu'il n'y a rien à voir !
À voir, il y a des vaches, comme chez nous, des Holstein, comme chez nous bien qu'elles soient ici chez elles, mais également des chevaux, des moutons et des bateaux sur des canaux invisibles donnant l'illusion de flotter dans l'herbe verte. Il y a des champs bien jardinés où poussent des espèces peu familières telles que lin et sorgho. Il y a des petites maisons proprettes toutes en briques rouges, des éoliennes très actives et de rares moulins traditionnels, des autoroutes peu chargées, des canaux et des fleuves immenses.
Nous traversons des villes inconnues à la vitesse d'un tortillard. Parfois, le train semble s'essouffler et venir à bout de l'énergie cinétique accumulée dans la première partie du trajet, prêt à s'arrêter dans une quelconque campagne ou banlieue. Ce n'est qu'au retour que j'identifierai les étapes : Schiphol et son immense gare souterraine au dessus de laquelle on imagine les pistes de l'aérodrome ; La Haye (Den Haag), Rotterdam et ses immenses buildings de verre, Anvers (Antwerpen) aux clochers plus familiers. Juste avant Bruxelles, Schaerbeek que nous traversons à une allure de limaçon et rappelle à mon souvenir mon arrière grand-père Charles. Il y vécut un second mariage, après avoir abandonné sa fille, ma grand-mère, aux bons soins de sa sœur, la fameuse Tante de Versailles. Nous ne nous arrêterons ni dans le passé, ni dans la ville, et atteindrons cahin-caha Bruxelles avant d'accélérer enfin pour une dernière heure à grande vitesse dans une campagne plus ondulée où les montagnes sont des terrils.
Curieuse impression que de traverser des frontières sans le savoir, des villes sans les identifier, des banlieues ornées d'autres tags et graphs, d'observer au loin un clocher ou l'Atomium qui essaye de dépasser les toits.

C'était entre la gare du Nord et Amsterdam centraal un voyage de 4 heures, aussi long qu'inattendu !