vendredi 20 décembre 2019

Cimetière Montparnasse : Kaufmann

Une des tombes les plus intrigantes et les plus simples du cimetière :

Jean KAUFMANN
1924 - 2019
Valentin KAUFMANN
2 avril 2008
Théophile KAUFMANN
1860 – 1954
Le moins qu'on puisse en dire, c'est que ces messieurs ne devaient être d'aucune religion. Et pourquoi ce balai ? Ils ne sont pas mentionnés parmi les "célébrités" enterrées dans ce cimetière.

jeudi 19 décembre 2019

Cimetière Montparnasse : Dernière demeure de Chirac

Chichi repose en bonne place dans le rond-point central, avec sa fille Laurence, dans une tombe d'une grande simplicité ; sa fonction de président n'est même pas mentionnée.
Abondamment fleurie et couverte de pommes, au grand dam d'un employé du cimetière qui a lié conversation avec moi :
- ça abime la pierre,
- c'est quand même un ancien président,
- il y a encore une place (pour Bernadette).



mercredi 18 décembre 2019

Tour Montparnasse


Allée Georges Besse

Rue du Maine

Cimetière Montparnasse

mardi 17 décembre 2019

Cimetière Montparnasse : le Chat de Niki de Saint Phalle

Sépulture de Ricardo Menon, son assistant, avec l'inscription :

Pour notre grand ami
Ricardo
mort trop tôt
jeune, aimé, et beau
10 juin 52 - 21 Sept 89

lundi 16 décembre 2019

samedi 14 décembre 2019

vendredi 13 décembre 2019

mercredi 11 décembre 2019

Les toits de Paris

(Bon courage, Père Noël !)



dimanche 8 décembre 2019

jeudi 10 octobre 2019

Rue des Thermopyles Paris 14ème.

Une petite rue qui se cache loin des grandes, dans le quartier Plaisance. Rue pour baba-cool-écolo etc.
On pourrait se croire dans certains quartiers d'Amsterdam, ou à la butte aux Cailles, mais en plus populaire, et c'est drôlement joli !






Cette plaque de Pont-à-Mousson méritait bien d'être immortalisée, comme me l'a fait remarquer un passant.

lundi 23 septembre 2019

Colette

Une femme exceptionnelle, très libre, et même libertine, que j'admire. Une auteure remarquable découverte au travers des "Claudine" dans la bibliothèque familiale, alors que j'étais adolescente et dont j'aime lire et relire les œuvres.
Une fresque en cours de réalisation, lui rend hommage rue Didot, Parie 14e.
Le Mag, supplément de l'Est Républicain, présentait en Une ce dimanche cette jolie photo où elle affiche un air mutin qui lui va bien.
Sa tombe, au cimetière du Père Lachaise, attire de nombreux visiteurs. Elle qui aimait tant la nature, et avait une bonne connaissance en botanique, je ne suis pas certaine qu'elle apprécierait les fleurs artificielles !







Paris, art nouveau (Boulevard Raspail)

Les Trois Âges de la vie : l'amour, la maternité et la mort, sur la façade du 276 boulevard Raspail 14e arrondissement.
Emile Derré sculpteur - 1904






lundi 29 juillet 2019

mardi 16 avril 2019

Notre Dame

La reverrai-je ainsi ?






Notre-Dame de Paris / Gérard de Nerval Odelettes (1853)

Notre-Dame est bien vieille : on la verra peut-être
Enterrer cependant Paris qu’elle a vu naître ;
Mais, dans quelque mille ans, le Temps fera broncher
Comme un loup fait un bœuf, cette carcasse lourde,
Tordra ses nerfs de fer, et puis d’une dent sourde
Rongera tristement ses vieux os de rocher !

Bien des hommes, de tous les pays de la terre
Viendront, pour contempler cette ruine austère,
Rêveurs, et relisant le livre de Victor :
— Alors ils croiront voir la vieille basilique,
Toute ainsi qu’elle était, puissante et magnifique,
Se lever devant eux comme l’ombre d’un mort !

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Notre-Dame de Paris / Victor Hugo (1831)

Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur les ténèbres de la façade inférieure. À mesure qu’ils approchaient du sol, les deux jets de plomb liquide s’élargissaient en gerbes, comme l’eau qui jaillit des mille trous de l’arrosoir. Au-dessus de la flamme, les énormes tours, de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées, l’une toute noire, l’autre toute rouge, semblaient plus grandes encore de toute l’immensité de l’ombre qu’elles projetaient jusque dans le ciel. Leurs innombrables sculptures de diables et de dragons prenaient un aspect lugubre. La clarté inquiète de la flamme les faisait remuer à l’œil. Il y avait des guivres qui avaient l’air de rire, des gargouilles qu’on croyait entendre japper, des salamandres qui soufflaient dans le feu, des tarasques qui éternuaient dans la fumée. Et parmi ces monstres ainsi réveillés de leur sommeil de pierre par cette flamme, par ce bruit, il y en avait un qui marchait et qu’on voyait de temps en temps passer sur le front ardent du bûcher comme une chauve-souris devant une chandelle.

Sans doute ce phare étrange allait éveiller au loin le bûcheron des collines de Bicêtre, épouvanté de voir chanceler sur ses bruyères l’ombre gigantesque des tours de Notre-Dame.



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Notre-Dame : Théophile Gautier / Recueil : La comédie de la mort (1838)

mardi 1 janvier 2019

Saint-Malo

Où le KASKELOT, ancien bateau danois, devient LE FRANÇAIS.