Mers-les-Bains : le front de Mer

Classé, ainsi que les rues adjacentes et le centre-ville, en site patrimonial remarquable depuis 1986.

 

Mers-les-Bains, côté plage

 

Citadelle d'Arras : le mur des fusillés

 

Le Tréport : quartier des Cordiers

"Les cordiers, ce sont les marins qui pêchaient sans filet, juste avec une corde et des hameçons. Et ce quartier, entre mer et falaises, prit forme à partir du XVIIIe siècle. Il est constitué de ruelles étroites, de petites maisons à étages décorées de balcons en fer forgé et de bow-windows".

Méli-mélo de photos :

 

Une demoiselle d'Arras

Une dame, ou demoiselle, est un obstacle cylindrique coiffé d'un cône, posé sur un batardeau, pour empêcher l’ennemi de franchir les fossés. Celle-ci se trouve à la citadelle d'Arras, construite par Vauban.

Pour comparer : je vous présente les demoiselles de Toul ICI

 

 

Zuydcoote : nécropole nationale

La Nécropole Nationale Française se compose d'un d'un carré français de 1914-1918 et d'un carré français musulman de 1914-1918.

Elle comporte les tombes de soldats ayant succombé dans les hôpitaux de Dunkerque durant la guerre de 1914/18, ainsi que des Allemands.

Il y a également un carré français de 1939-45.

Un cimetière militaire britannique (1939-45), avec un Belge, est mitoyen de la nécropole.

La plupart des combattants de la seconde guerre sont morts pendant l'opération Dynamo en 1940, des suites de leurs blessures. Ils étaient soignés à l’hôpital militaire situés au Sanatorium ou dans des hôpitaux de campagne britanniques.

 

 

Contrairement à ce qui est inscrit sur cet obélisque, il n'y a pas ici de soldat russe

 

 

 

 

Sur la photo ci-dessus, on voit derrière les croix françaises, puis des tombes musulmanes françaises, perpendiculaire, et derrière, la nécropole britannique

 

Nécropole britannique (1939-45) :

 

Tombe belge :

 

Tombes allemandes (1914-18) :

Calais : architecture de la Seconde Reconstruction

Si Calais est épargnée lors de la première guerre mondiale, elle subit par deux fois de graves dommages lors de la seconde qui laisse, à l'issue de 1944, une ville détruite à 73%. Occupée par les Britanniques, Calais-Nord est interdite aux Calaisiens jusqu’en novembre 1945.

La "seconde reconstruction" débute en 1949 par la rue Royale où domine la brique rouge, et dans un style "néo-flamand" pour les premiers îlots dont l'actuel Casino est un fleuron. Urbaniste Jean Gondolo, architectes Labro et Tambuté.

La nouvelle esthétique est initialement peu appréciée des Calaisiens, qualifiée entre autres de "moderne, sans âme, un peu triste…". Pourtant, ce type d'architecture est réévalué avec le classement du Havre (architecte Auguste Perret) au patrimoine mondial de l'U.N.E.S.C.O. en 2005. 

 

Rue Royale et Casino :

 

 

Un aperçu (trop bref) du street-art bruxellois