Je ne suis pas particulièrement amateur de chevaux, mais dans le Perche, j'espérais rencontrer des percherons, ces beaux chevaux robustes issus du cheval que les envahisseurs montaient jusqu'à ce qu'en 732, Charles Martel les récupère après la déroute des Maures.
Toute l'Orne n'est pas le Perche et on y rencontre une profusion exceptionnelle d'élevages de chevaux de selle et de prestigieux Haras.
Avec des chevaux beaux comme celui-là mais cabotin comme pas possible :
À Villiers-sous-Mortagne (et ça, c'est bel et bien une cité percheronne) les chevaux sont tout là-haut, sur la tribune de l'hippodrome :
Ou encore là, dans le parc de l'hôtel Crestien de Gaslais (hôtel de ville) :
Grâce à un dépliant trouvé à l'office du tourisme, nous avons dégoté ces deux là, magnifiques, mais l'accueil à la "ferme" ne fut pas des plus cordiaux ! Et malgré leur beauté, ils n'étaient pas suffisamment rustiques pour me satisfaire pleinement :
Pattes trop fines ! Refusés...
Celui-ci, solitaire, trouvé dans un coin super joli, non loin de Moulin Lamarche (là où il y a l'hippodrome de Jean Gabin) répondait aux critères. Mais cabot lui aussi, il refusa de s'approcher et daigna à peine jeter un œil furtif vers nous. Il a continué à brouter une herbe rare sans plus prêter attention à notre présence :
Le groupe qu'on nous avait signalé était à l'écurie le temps de notre passage. Ce sont ces belles bébêtes, aux grosses pattes et à l'œil doux spécifique à la race.
Merci à E******, mon correspondant local, pour les photos et la participation au reportage !
L'art de prendre le consommateur pour un débile !
Il y a 16 heures
C'est vrai que tu les as cherchés partout ces Percherons Mamléa!!! Ils s'étaient cachés le temps de ton séjour en Normandie!
RépondreSupprimerCeux que l'on a trouvé n'étaient ni cabots ni trop peu rustiques, ces magnifique étalons sont venus nous saluer à leur barrière dès notre arrivée. Ils ont peut-être sentis que nous n'étions pas des "touristes" ;)
E******