C'est avec quelques difficultés et beaucoup d'émotion que j'ai retrouvé, bien caché dans la verdure, l'aérium de mon enfance souffreteuse ! Si un établissement médical existe encore à Osse, signalé sur les cartes, il est fléché très discrètement dans le villagesous la dénomination d' "abri montagnard". C'est en réalité un lieu d'accueil pour autistes.
Un vieux monsieur qui s'en souvenait en tant qu'aérium, nous a indiqué la direction à prendre en nous faisant un signe comme quoi les pensionnaires actuels n'étaient pas très "nets", comme on dirait délicatement en Lorraine en laissant sous-entendre que ce sont des fous, ce qui n'est pas du tout le cas !
Un vieux monsieur qui s'en souvenait en tant qu'aérium, nous a indiqué la direction à prendre en nous faisant un signe comme quoi les pensionnaires actuels n'étaient pas très "nets", comme on dirait délicatement en Lorraine en laissant sous-entendre que ce sont des fous, ce qui n'est pas du tout le cas !
J'ai conté ici mes souvenirs merveilleux et plus ou moins fidèles.
L'Abri Montagnard.
Groupe facebook.
j y suis alle etant gamin que de mauvais souvenirs les monitrices etaient vraiement mechantes elles nous gavaient a table et le soir nous battaient dans le dortoir aujourd hui ces traitements les auraient envoyees en prison
RépondreSupprimerquand je raconte se qu'il si passer on ne me croie pas.la au moins je voie que je ne suis pas le seul a l'avoir vécu..
Supprimerj'y suis allé en 1970 ou 1971 et effectivement nous avions droit à la fessée le soir avant le coucher
Supprimerdeux annee de suite le truc qui m'avez choqué l'épouillage et si tu en avais tondeuse je me souviens de 2 soeur tondue franchement j'avais qu'une envie me barrer mes la rochelle c'été loin
Supprimermoi j'y étais en 1964 3 mois . justement l'autre soir je racontais à mon petit fils et à mon fils . un enfant n'aiamis pas la cervelle le mono.Marinette lui a tiré les cheveux et la tête en arrière elle lui a fait tout mange . . le gosse ( il s'appelé Payen de son nom je ne me souviens plus de son prénom le pauvre . je crois que c'est Joël . bien sûr a tout re vomi dans son assiette et cette grougniasse lui a refait tout mangé . j'avais 12 ans j'en ai 68 et bien j'en pale souvent tellement j'ai était marqué. quelle grosse conne Marinette
SupprimerPardon je suis triste pour vous moi en 1963 jusqu'au 31 août 1965 , dans le dortoir je dormait a côté de Sylvie pons ,que j'adorerais bons souvenirs de ces promenades ap.midi oui c'est vrai ces repas du jeudis poissons panés avec lait chaud odeur surtout pour la petite Sylvie, moi 2 ans sans jamais de nouvelles de mes parents c'est les parents de Sylvie qui m'ont sortie une ou deux fois mais moi je n'ai que de bons souvenirs avec Mariette l'aimerais retrouver Sylvie je demeure en Vendée 85800 St gilles croix de vie, merci pour ces souvenirs je m'appelle chantal groult a l'époque devenue me.meitinger.merci et la belle journée j'ai facebook.
SupprimerJ'ai mal ecrie elle s'appeler marinette, moi j'ai des souvenirs très agréables , sa me fait beaucoup de p épines pour ces témoignages horrible, je vous souhaitent beaucoup de bonheur
SupprimerMoi aussi j'ai fait des séjours de 3 mois, l'été, 4 années de suite à l'aerium d'osse en aspe. Je me souviens des repas du soir où je restais seule dans le réfectoire, juste une lumière, pour que je finisse mon assiette ! La Directrice de l'époque était gentille (Melle Caillaud) mais les monitrices l'étaient moins. J'ai appris à faire mon lit au carré, si le lit était mal fait on recevait une claque et le matelas était mis par terre avec les couvertures.Je me suis souvent trouvée mal en attendant l'appel qui avait lieu débout souvent dehors en plein soleil. J'ai souvent pleuré le soir, J'avais 5 ans la première année.
RépondreSupprimerje suis une ancienne enfant d'Osse-en-Aspe j'ai fait deux séjours deux quatre mois plus une prolongation de 15 jours cela étais très sévère mais j’étais très bien je n'ai que des bons souvenir j'ai eu 8 ans et 9ans la bas passée deux noël la directrice de l'époque Melle cayon
SupprimerC'était effectivement très sévère et j'ai aussi appris à plier soigneusement mes vêtements sur ma chaise et à faire les coins du lit ! mais je n'ai pas souvenir d'une telle méchanceté... ni du nom de la directrice.
RépondreSupprimerC'était en quelle année ?
J'étais à l'aérium d'Osse en Aspe en 1949,50, 51,52.Je me souviens de la tenue d'été : short bleu marine et chemisette à petits carreaux. Le terrain de jeux était grillagé sur les côtés, mais également sur le dessus (à cause des aigles..)Puisque nos parents étaient au Ministère de l'Intérieur, c'était des assistantes sociales qui nous accompagnaient par le train.. Je pleurais au départ de Paris, mais pleurais aussi en quittant Osse en Aspe, ce qui prouve que malgré la sévérité on y était pas si mal.
RépondreSupprimerJ y étais a la même époque mon père étant aussi au ministère de l interieur mais je n ai que de bons souvenirs
Supprimerj'étais à Osse-en-Aspe plusieurs séjour cela étais très sévère une très forte discipline mais je n'ai jamais vue des enfants battus la monitrice des garçons étais à la limite de la méchanceté elle s’appelait Jeanine celle des filles Mlle Annie la dame du réfectoire Mlle Malou la secrétaire Mlle marie les enfants n'étaient pas toujours agréable mis nous étions bien j'ai beaucoup pleurée l osque je suis partie je me suis fait une amie berna dette
RépondreSupprimerbonjour, ma sœur qui s'appelait Bernadette était à l'aérium en 56-57-58 (?). Y étiez-vous à cette époque ? Elle était des Landes. Merci de me répondre.
SupprimerNon, pas ces années là mais plus anciennement : j'y étais en 1954.
Supprimerimpressionnant cela fait si longtemps que je n'avais plus entendu ce nom de mlle Malou . Que de souvenirs me remonte !! comme la purge berk que de larmes devant ce bol du matin!!! j'avais 4ou 5 ans
SupprimerC'est étrange de lire ces témoignages car j'ai fait un séjour dans cet aérium à l'âge de 12 ans dont je n'ai pas gardé que de bons souvenirs. J'en étais arrivée à penser que certains faits étaient le fruit de mon imagination; les repas étaient un cauchemard, les monitrices ouvraient et se servaient dans les colis envoyés par les parents... nous ne pouvions pas nous plaindre à nos parents car nos lettres étaient lues avant d'être expédiées.
RépondreSupprimerFany
oui c'est vrai les monitrices un vrai cauchemar .
SupprimerAnonyme 30 novembre 2011 21:40
RépondreSupprimerPour répondre à ton commentaire je citerais un petit garçon qui s'appelait Rémy et pour qui l'heure des repas devait être un calvaire. Pour moi aussi ça l'était et je mangeais très lentement pour ne pas subir le même traitement que lui? ça je m'en souviens bien
Fany
Bonjour ! j'avais 11 ans lorsque j'ai fait un séjour de 3 mois, sur deux années consécutives, en 1959 et 1960.Cette période de ma vie, m'a beaucoup marqué. C'était très sévère, au niveau des repas surtout, les poids cassés et le riz au lait ( affreux ) le soir on ne pouvais pas boire beaucoup, alors en se lavant les dents, on trichait. La sous directrice s'appelait, mademoiselle Blesmail, qui s'en souvient ? elle était gentille. on nous forçait à manger, j'ai plein de souvenirs des bons aussi. J'aimerais correspondre avec quelqu'un qui y séjournait à la même période. Je suis sur faceboock : josette lamboley
RépondreSupprimerBonjour, je suis allée à Osse fin 1970 j'y ai fêté mes 8 ans et mon 1er Noël sans ma famille.J'ai de bons et moins bons souvenirs surtout car ma famille était à 700 km, mais jamais de mal traitance. Je me souviens du retour avec accompagnateurs en train, j'habitais dans le Loiret.Ironie du sort je vis à 50 km de là. Je m'appelle Samia.
SupprimerPratiquement les mêmes souvenirs, donc. Moi, je venais de Paris.
SupprimerAu memes dates ?
SupprimerHiver 1954 !
SupprimerJ'y suis allé un peu plus tard , en 1967 je pense , et j'ai gardé très peu de souvenirs , mais un m'a particulièrement marqué , lorsqu'une méchante ( ils et elles n'étaient pas très cool à l'époque ! Plutôt autoritaires !) femme m'avait enfermé toute une nuit dans un placard pour me punir d'une insignifiante bêtise de gamin ...Les brimades et les humiliations étaient monnaie courante , mon petit frère qui était avec moi lors de notre séjour pleurait souvent aussi ; je me souviens aussi que nos "gardiennes" nous dictaient quasiment les lettres que l'on envoyait à nos parents disant que l'on mangeait bien , que nos activités nous plaisait et que le personnel s'occupait très bien de nous et surtout il fallait convaincre que nous étions heureux de ces "vacances" !...
RépondreSupprimerIl y a beaucoup de témoignages dans ce sens ! Je crois qu'il y a eu des périodes plus difficiles que d'autres.
Supprimerj ai passe moi aussi deux été a l aérium on nous compte les feuilles
Supprimeres de papier toilette trois au total pour la correspondance avec les parents c est vrai on nous dictait que tout allait bien et que l on mangeait bien pour la fin du séjour une semaine avant on nous habillait en "partant" avec les affaire de l'aérium il arrivait que l on avait des affaires de fille alors que j'étais un garçon
j y ai fais mon dernier séjour l'année ou a eu lieu le tremblement de terre a arrète" le village a étais presque détruit " et il me semble qu'il y a eu des morts c'étais en été a l heure de le sieste a osse on a eu l'échos les vitres se sont casser et les lits ont trembles et se sont deplacés il n y a pas eu de panique
SupprimerMerci pour ton témoignage, Dominique.
Supprimer+ de 3 mois en été 1973 ou 1974, d'excellents souvenirs, contrairement à nombre de témoignages mais semble t-il antérieurs à mon passage. Le ramassage des myrtilles, les champignons, les monitrices très gentilles..... les seuls mauvais souvenirs : la varicelle attrappée la-bas et le mouton, qu'on nous servais à tout les repas ( je n'en mange plus depuis...) Plus de 700km de chez moi mais malgré tout, un très bon souvenir. Je suis retourné sur place, en 2003 avec femme et enfants et une belle émotion.
SupprimerUn bon souvenir, donc !
SupprimerBonjour, mes parents ont repris la gestion de l établissement en 1960 il me semble, j y suis née en 1967, ils sont restés jusqu en 1976. C était très difficile de recruter du personnel qualifié dans la vallée et ayant vraiment une motivation à s occuper des enfants avec passion. Ce que je sais c est qu ils y ont travaillé 7j sur 7 et que ce n est qu après que j ai connu de vraies vacances avec mes parents. Leur obsessions étaient de faire en sorte qu il n'y ait pas d accident graves pour les enfants, on était isolés à l époque des centres de soins. Ils étaient jalousè des gens de la vallée, et des instituteurs de l époque : c était très politique mais la plupart des gens ne savait pas comment un établissement de soins pouvait fonctionner économiquement à l époque, c est une autre epoque. Ce dont je me souviens est qu ils faisaient des Noëls magiques, ils faisaient venir des magiciens pour des spectacles, ils avaient acheté des jeux de plein air, papa organisait les jeux des 4 couleurs : c était attendu par tous les gamins, et lorsqu ils se sont rendu compte que certaines personnes étaient maltraitantes ils ont fait ce qu'ils ont pu pour les remplacer.mais il y a certainement des choses qu ils n ont pas vu.
SupprimerTémoignage intéressant. Merci.
SupprimerMoi aussi j'ai passé 4 mois là bas en 1964, a ce jour encore je maudis cette période, j'étais lente et réservée, je mangeais peu, je vomissais le petit déjeuner du matin qu'on me resservait au moment du goûter, je revois encore mon bol arriver par le remonte plat, j'écrivais à mes parents tout mon chagrin, mais les lettres étaient relues par les monitrices, en particulier une qui se prénommait Annette, blonde au cheveux bouclés, une vraie peste, je devais réécrire tout le contraire ! je me suis remise à faire pipi et le reste dans mon lit, j'avais 8 ans, la nuit des camarades fuguaient, ils étaient vite rattrapés, les pauvres ! cet établissement c'est une honte, un bagne qui pour ma part m'a marqué à vie.
SupprimerTristes souvenirs !
SupprimerJ'ai fait 2 séjours de 3 mois vers les années 1965. Je me souviens du jeu des 4 couleurs que l'on faisait sur (le plateau d'hiver ?) . 2 monitrices Annie et Raymonde . Des copines Josiane, Guillemette Françoise. Les enfants du Directeur qui venaient avec nous lorsqu'on descendait pour la messe... Avec moi il y avait ma sœur Marie Claude... et toutes les belles chansons que nous chantions ensemble . C'était une AUTRE EPOQUE une éducation différente d'aujourd'hui. Dans l'ensemble j'en garde un bon souvenir je chante encore quelques chansons : pour les jolies yeux d'une indienne on a vu un beau matin venir 10 petits indiens etc etc.
SupprimerMerci pour ton témoignage, EVELYNE.
SupprimerVers la même époque, 64/65 j'y suis restée 1 an. J'avais 8 ou 9 ans. Le bol de purge du matin je m'en souviens bien. Le nettoyage des oreilles aussi... et puis, d'autres choses désagréables. La désinfection des locaux.... Mais en contrepartie on avait ce jeu des quatre couleurs et d'autres choses . On s'asseyait sur le petit muret devant l'aérium, on papotait, on jouait. On faisait de grandes promenades. Il y avait énormément de fougères. C'était dur et sévère, mais nous étions de jeunes enfants en convalescence , au bon air.... mais des enfants turbulents quand même. En gros, je n'en conserve pas un mauvais souvenir, à part quelques mauvais moments.
SupprimerC'est dingue mais en voyant la photo de cette grosse bâtisse , j'ai une impression de déjà vu , de familier ! C'est incroyable ! Je n'aurai jamais pensé que des souvenirs de de 48 ans pouvaient revenir comme ça !!!
RépondreSupprimerMoi de même, j'ai 67 ans et cette batisse je l'ai reconnue, j'y ai séjourné en 1954 et 1955 (à 5 et 6 ans), je me souviens de la sévérité de la Directrice, qui était coiffée d'une natte repliée sur la tête, des douches froide lorsqu'on faisait des bêtises, du lit au carré, du préau où l'on jouait et du gavage aux repas où il fallait absolument finir son assiette. J'y suis retourné par curiosité il-y-a quelques années, c'est maintenant un refuge de montagne pour autistes. Ce n'appartient plus au Ministère de l'Intérieur comme jadis, quand c'était un Aérium.
SupprimerMême année que moi (54), même âge, mêmes souvenirs. Mais c'était une section "filles", sinon, on aurait pu se croiser !
SupprimerMoi aussi 1952 et 1954 je me souviens de la directrice avec sa batte mais pas de mauvais souvenirs..je me rappelle des vêtements " partant" ca sentait bon le départ...
SupprimerJ ai fait 2 sejours de 3 mois dans cet aerium, je n'ai pas de bons souvenirs car j étais une enfant timide et peureuse.je me souviens de la periode où nous etions isolés dès notre arrivée dans un petit pavillon, nous avions droit aux purges et aux aerosols puis ensuite nous passions dans le grand bâtiment. Quelle horreur ces gavages .matin, , midiet soir, je restais souvent devant mon assiette et je pouvais rester des heures et je finissais donc mon repas sous la contrainte. Je me souviens des douches communes, et d une fessée car je ne voulais pas mettre ma tête sous l eau, des dortoirs, du manque de tendresse, de malou une dame qui me paraissait très vieille et dont on nous disait qu'elle avait tuer un ours à mains nues!!!!! Certains enfants étaient heureux, mais moi j en ai gardé un tres mauvais souvenir. Le personnel d encadrement n était pas formé à accueillir des enfants qui restaient tres longtemps loin de leurs parents, et nous ne pouvions nous plaindre car notre courrier etait dicté et surveillé.
RépondreSupprimeroui 15 jours dans le petit pavillon et ensuite on passé au grand . la mono nous lisez le courrier et ça lui plaiser pas elle nous déchirer la lettre . moi elle me l'a fait car j'avais écrit à ma maman fait un gros bisous à Gilles (qui était mon poupon ) ben elle ne m'a pas cru et m'a dit c'est un garçon et vlam ma lettre en morceau ) .
SupprimerJe suis triste de ce mauvais souvenir, moi j'en. Ai de très bon ma monitrice s'appeler marinée, je vous souhaite beaucoup de bonheur chantal de Vendée
SupprimerMariette la mono
Supprimerbonjour
RépondreSupprimerj'ai eu beaucoup de mal a retrouver le preventorium
j y ai fait deux sejours de 6 et 9 mois en 1961 et 1962...
tres tres dur....eau chaude salée....les fumigations....les brimades.....a 6 ans ca forge le caractere!!!
Je suis aujourd'hui une personne âgée, mais je garde le souvenir de mes séjours a l'Abri Montagnard de 1937 à 1943 à raison de 3 mois par an. J'avais 4 ans lors de mon premier séjour et il m'arrive encore de faire des cauchemars .Les années qui ont suivi n'ont pas été meilleurs. Au repas du soir nous n'avions pas à boire. Un soir une monitrice a vu que je buvais de l'eau en me lavant les dents. Elle m'a mise à genoux au pied de mon lit un très long moment. J'ai tant pleuré... ma détresse était immense; Seule l'institutrice Melle DULAC et une monitrice Melle MORENO étaient faites pour s'occuper d'enfants en souffrance. Une autre fois au Pavillon pour une histoire de jouet on m'a enfermée dans la chambre froide quelques instants qui m'ont paru une éternité..J'ai aussi le souvenir de la directrice qui s'appelait Melle SAVAGNAC une femme rigide et peu tendre Parfois j'ai cru que j'avais rêvé mais les commentaires que j'ai lus ont conforté ma mémoire. Merci
RépondreSupprimerMerci pour ce témoignage.
SupprimerBeaucoup de mauvais souvenirs !
MamLéa merci pour ce blog
SupprimerMerci pour la visite sur mon blog !
SupprimerMoi j'y était en hiver 1957. je ne me souviens plus des noms, mais je me souviens que nous étions 15 jours en petit pavillon, avant c'intégrer le grand pavillon.Je me souviens de l'huile de foie de morue le matin, des repas que nous devions terminer, d'une dama très gentille, mais une autre de type espagnole que me broyait la main quand nous partions en ballade. Je n'osais rien dire mais cela m'a marqué
SupprimerMerci pour ton témoignage !
SupprimerMerci pour ce témoignage qui prouve une fois de plus, que la vie était dure à l'aérium !
RépondreSupprimerCaché dans les arbres... "L'abri Montagnard", c'est ici : https://www.google.fr/maps/@43.0000473,-0.6254648,3a,75y,36.78h,103.5t/data=!3m6!1e1!3m4!1s4dIv7xvMVRC9xL1eN60URQ!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1
RépondreSupprimerPour la photo, hélas, non. Il faudrait l’héberger quelque part et mettre le lien pour y accéder. Dommage.
RépondreSupprimerOu me l'envoyer à mamleatoul@gmail.com. Je la publierais sur ce blog, en fin de cet article.
J'ai été des années 71 à 76 enseignant détaché de l'Education Nationale à l'aérium d'Osse et je peux témoigner de la véracité des propos négatifs apportés par les enfants au cours de leur séjour.
RépondreSupprimerCet établissement était dirigé par un directeur, fonctionnaire du Ministère de l'Intérieur avec un personnel d'encadrement essentiellement féminin. Les conditions de travail imposées aux "monitrices" formées "sur le tas" étaient particulièrement rétrogrades et archaïques, ceci ayant des conséquences graves pour les enfants.
Mes relations avec la direction étaient très conflictuelles, et mes interventions auprès de divers services ont été vaines. Seul un Inspecteur spécialisé de l'E.N. est intervenu après ma demande de mutation pour essayer de dénouer les tensions.
Peu de temps après l’établissement a fermé pour des raisons que j'ignore
(le personnel l'a appris à son retour des congés de fin d'année, sans avertissement préalable).
Pourtant, je garde un très bon souvenir de mes relations avec mes élèves ainsi que du travail accompli. Ma totale autonomie pédagogique (ce que vivait mal la direction qui ne pouvait avoir "barre sur moi") permettait de répondre aux demandes des enfants tant sur le plan scolaire que relationnel. Nous pouvions mener différents ateliers (enquêtes hors de l'aérium, sorties nature, fabrication de cerfs volants, journal scolaire, marionnettes, etc...) dans la mesure du temps scolaire.
Je garde des documents de cette époque et de très bons souvenirs des enfants. Il faut dire que pour moi il était aisé de motiver leur adhésion au travail scolaire et leur curiosité face à l'ennui de leur vie en pension.
Merci pour ce témoignage qui prouve que la gestion du site n'avait pas beaucoup évolué entre les années 50 et les années 70.
SupprimerMerci d'avoir apporté aux enfants en peu de douceur dans un monde de brutes !
Pour la fermeture de l'établissement, peut-être simplement est-elle liée au fait qu'il n'y a plus de Sanatoriums et d'aériums, S.S. ?
Et bien donc Francis, tu est l'enseignant qui m'a appris à confectionner un cerf-volant, en 73 ou 74 ! Merci !
SupprimerSuper, Bruno...
SupprimerJe me souviens très bien de vous Francis quels bon moments j ai passé dans votre classe !! Fabrication de cerf-volant de mobiles ...la vie était très dur à l aerium avec obligation de terminer son assiette de cervelle beurk
SupprimerMoi j ai fait les marionnettes et mordu un ami, et déjà la différence entre pauvreset riches,
Supprimer,dortoirs et pavillons,3 séjours année 70
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis allée 2 fois à l’Abri Montagnard, en 1970 et 1972, j’y restais longtemps au moins 6 et 8 mois car j’étais prolongée. Une fois, j’y suis allée avec ma petite sœur, alors que nous devions partir, j’étais à l’infirmerie (malade) mais j’avais eu le droit aux habits des « partantes », j’ai attendu que ma petite sœur sorte de l’école, quand je l’ai vu descendre du chemin, je sautais sur le lit pour lui montrer mes habits. Malheureusement, je suis restée un mois de plus, je me souviens du déchirement quand ma petites sœur est partie sans moi. J’ai les mêmes souvenirs que Patrick, du pavillon pour les « arrivants » et du jeu des 4 couleurs (j’ai adoré). Je me souviens des colis que nous devions mettre dans une grande armoire, pas question de ne pas partager, mais il y avait souvent des disparitions de chocolat et de bonbons. Nous allions à l’école par un chemin qui montait assez pentu, et nous jouions sous le préau. Les monitrices étaient sévères, le matin il fallait absolument manger une grosse tartine couverte de miel (que je jetais régulièrement derrière le radiateur). Il y avait une vue magnifique sur la montagne depuis le réfectoire. Pour m’endormir, je mettais mes mains sur mon cou et je me balançais doucement. Je voulais me « sauver »….Cependant, je n’ai pas que de mauvais souvenirs. J’y suis retournée avec mes enfants, la grande bâtisse était beaucoup plus petite que dans mes souvenirs (normal, j’ai grandi depuis). On nous a laissé aller au préau, qui était toujours là. Effectivement, maintenant, l’Abri Montagnard est un centre pour adultes autistes. Je vous remercie pour vos témoignages. Bernadette du Pas de Calais, à l’époque.
Merci pour ces quelques lignes de bons et mauvais souvenirs !
SupprimerQue cela fait chaud au coeur et mal à l'âme de tomber enfin sur cette photo et cette page ! grâce à internet, l'aérium vient me claquer de plein fouet ! j'ai longtemps cru que c'étaient des divagations dû à l'enfance..... Quand je lis tous les témoignages, je me rends compte qu'il n'en est rien ! je n'ai fait que pleurer les deux mois où je suis restée là bas ! dès le premier jour j'ai reçu une claque car j'avais osé demandé l'heure du déjeuner à mon petit voisin de banc pendant la pause repos obligatoire avant le repas de midi ! les premiers jours en effet, nous allions au Pavillon le temps qu'une place se libère dans le dortoir des filles. On nous forçait à manger, sieste obligatoire, peu de sorties, on monter souvent au plateau, une grande cour grillagée où nous devions ramasser les feuilles ou des papiers pour la faire propre ! Il fallait se tenir à carreaux. Je me souviens d'une petite fille, bien plus jeune que moi, qui avait oublié de mettre ses baskets pour une après midi "marche". Les monos ne s'en étaient pas rendu compte de suite mais au bout d'un certain temps sur le chemin, la petite a été houspillée et personne ne bronchait. J'avais onze ans à l'époque, mais j'ai toujours la haine de certaines monos et la nausée quand je pense à cet endroit. J'étais très maigre et j'y ai pris 5kgs en deux mois, donc mes parents étaient contents. Somme toute le grand air avait dû me faire du bien mais ce fût la seule satisfaction. J'ai fait jurer à mes parents de ne jamais y retourner. Je précise en effet que on nous dictait notre courrier pour être certain que nous ne racontions que des choses positives et je me souviens également que mon courrier était lu. J'ai pu créer quelques liens avec d'autres enfants qui étaient aussi apeurés et frustrés que moi, mais depuis 1974 je n'ai plus jamais voulu avoir de souvenirs de cet endroit. J'ai cependant gardé toutes les lettres envoyées à mes parents et celles que je recevais....Elles sont toutes gardées dans une boite comme si malgré ma douleur, cet endroit ne pouvait se détacher et sortir de ma vie. Maintenant que j'ai 54 ans je pense toujours que ce n'était pas un endroit idéale et bientraitant, mais à l'époque peut être ne savaient ils pas faire autrement ???? alors je les excuse malgré cette blessure que je porte en moi et qui a quand même bien marqué mon enfance. Merci de m'avoir permis de partager avec d'autres anciens pensionnaires ce passage de notre vie que nous seuls pouvons comprendre même si nous l'avons raconté à nos parents ou nos frères et soeurs à l'époque. Personne ne peut ressentir les angoisses que nous avions, la nuit tombée ou au moment des repas. Marie Pierre. Haute garonne
RépondreSupprimerMerci pour ce nouveau témoignage. On en est tous revenus après avoir pris quelques kg, et appris ce que "discipline" voulait dire.
SupprimerJ'ai 68 ans, j'y suis allée en 1956 pendant 3 mois , j'avais 8 ans et j'ai passé Noël là bas. Je me souviens du petit pavillon à l'entrée à gauche on y restait en quarantaine une semaine avant de nous mélanger avec les autres enfants dans le grand bâtiment. Ce qui m'avait semblé bizarre c'est qu'on nous avait mis un produit sur la tête et enveloppé la tête dans un grand torchon. Je ne savais ce que l'on nous faisait, j'ai compris plus tard que c'était un traitement au cas ou l'on aurait des poux. Je me souviens aussi que tous les matins au petit déjeuner il fallait manger une carotte crue (j'aimais ça) ou une cuillère d'huile de foie de morue (je crois que personne n'aimait ça) avant d'avoir le droit de manger notre pain et de boire notre bol . C'est une assistante sociale qui m'a accompagnée en train, j'habitais dans le nord de la France. Cette personne s'appelait Mademoiselle Courtecuisse, je peux vous dire que ce nom m'amusait beaucoup et que je ne l'ai jamais oublié. Une chose m'avait frappée aussi, nous devions avoir les cheveux coupés courts (j'avais toujours eu les cheveux longs, ma mère préférait les cheveux longs et frisés pour les petites filles) et lorsque je suis arrivée là bas il y avait une fille plus âgée qui avait une magnifique chevelure longue blonde toute ondulée. Cette fille a gardé ses cheveux longs tout le séjour, alors que nous passions obligatoirement au coiffeur tous les mois.Et je peux vous dire que cette coupe n'était pas terrible, quand m' mère m'a vue arrivée avec cette coupe à la Jeanne d'Arc elle a été surprise, et en plus j'avais grossi, j'avais l'air bouboule. Un autre souvenir quand nous nous lavions les dents, il y avait un même dentifrice de couleur rose pour tout le monde dans une boite ronde (genre boite à cirage) et chacun frottait sa brosse à dent dans cette boite pour prendre du dentifrice; vous imaginez les microbes. Malgré cela je n'ai pas de trop mauvais souvenirs à part que les monitrices étaient sévères, mais comme j'étais une enfant sage, je ne me souviens pas avoir été punie
RépondreSupprimerJe garde le même souvenir du dentifrice rose mais il me semblait qu'il m'appartenait ?
Supprimeren octobre 2016 j'y suis passé et j'ai bien reconnu le bâtiment principal. En arrivant dans le village j'ai trouvé qu'il était minuscule. j'y allais pour aller à la messe le dimanche, et je me souvenais que l'église était au bout d'une rue. J'avais le souvenir d'un pan de montagne sans aucune végétation avec des éboulis que je n'ai pas revu, mais la végétation a du pousser, car la montagne était bien verte. Ca faisait vraiment bizarre
Supprimerde me retrouver là après 60 ans
J'y suis allée vers 1964/65. C'est aussi Mademoiselle Courtecuisse qui a fait la route avec moi pour m'y emmener. J'habitais le nord.
SupprimerJ'ai passé environ 18 mois en deux séjours à Osse, tout de suite après la guerre entre 1947 et 49, à cause d'une primo infection, j'avais 9/10 ans.
RépondreSupprimerA lire ces témoignages on pourrait croire que c'était un bagne pour enfants !!!
Il ne faudrait tout de même pas exagérer.....et voir les choses avec les habitudes de l'époque et pas avec les yeux de l'an 2000...
Oui nous étions "gavés", mais c'était pour la bonne cause, car nous sortions d'années de privations et de malnutrition,
oui la discipline était stricte...mais elle l'était tout autant dans toutes les écoles communales de l'époque, et bien plus encore dans une colo catho que j'ai faite l'année suivante,
oui la purge mensuelle n'était pas vraiment agréable, mais avec un peu d'astuce (et un peu de risques) on pouvait la jeter dans les lavabos....
oui les lentilles étaient trop cuites et formaient une purée peu ragoutante que nous étions obligés de finir
mais racler les grands plats de poissons frits de la cuisine était un privilège que nous nous disputions à ces grandes tablées....
oui des monitrices étaient sympa et d'autres "peau de vache" entre autre la surveillante générale Mme Germaine, mais en dehors d'un tirage de cheveux, d'oreilles ou d'une petite calotte....choses qui se pratiquaient à l'époque dans les familles et les écoles... personnellement je n'ai jamais eu, ni vu, de coup ou de punition très sévères....et je n'étais pas plus sage que la moyenne....la directrice Mme Gaillon ou Caillon était une protestante rigide, sévère mais juste et très humaine, et l'instit Mlle Despiau (je crois) était adorable....Et merci de m'avoir rappeler ce nom : Mlle Courtecuisse, pourtant inoubliable de cette assistante sociale qui m'a ramené à Paris
J'ai encore beaucoup de souvenirs...les douches (pas très chaudes) le cochon de la ferme que nous chevauchions quand il courait dans la descente vers la route, les grillons que nous faisions sortir de leurs trous avec un brin d'herbe, les combats de lucanes....la sieste dans le bâtiment des cures, ça c'était nettement moins drôle !!
Je me souviens encore du ton de Mme Germaine :
"En silence, sur le dos, immobiles, les yeux fermés, les bras le long du corps"
Mais moi, parisien, pour la première fois loin de mes parents je découvrais émerveillé la campagne que je n'avais jamais vu !
Je me suis amusé, j'ai ri, pleuré aussi parfois, mais quoi....la vie normale d'un gamin en 1948....
Merci pour ce nouveau témoignage. Je constate que tout le monde n'a pas vécu son séjour de la même manière... mais vos souvenirs sont assez comparable aux miens, quelques années plus tard.
SupprimerAimerais-tu quelques photos de l'Aérium en 1947/48 ??
SupprimerHistoires de se rappeler quelques souvenirs....bons et mauvais
Amicalement
Ho, oui, bien sûr ! Merci d'avance.
Supprimermamleatoul@gmail.com
Daniel. J'y étais l'hiver 53-54 ce n'était pas le bagne, la discipline bien sur; je n'en ai pas de mauvais souvenirs.
SupprimerJ'ai passer 3 mois à l'aérium en 1956.
RépondreSupprimerMalou, quel souvenir, pliage des serviettes a la cantine,les monitrices,
dans l'ensemble correctes mais en effet nos lettres étaient censurées et la discipline très dure. je souviens de la purge une fois par mois, nous restions couchés toute la journée sans manger.je n'ai jamais vu de punitions corporelles. mon plus beau jour, les habits de "partant".
Merci d'avoir laissé ici vos commentaires / souvenirs...
SupprimerUn vrai livre d'or !
Bonjour, j'y étais de août à décembre 1969. C'est vrai que c'était assez rigide mais j'ai gardé de très bons souvenirs, je me souviens encore de quelques amies, Annie et Agnès, notre mono, Solange et quelques autres, Raymonde qui était très gentille et Anne-Marie. Par contre, je me souviens que les menus étaient toujours les mêmes, tous les lundi, nous mangions la même chose, idrm pour les autres jours ! La tenue des partants....quel bonheur !
RépondreSupprimer69, c'est presque récent !
SupprimerMerci.
Et, vous souvenez-vous des menus ?
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCela fait plusieurs années, que je recherchais des renseignements sur le devenir de cette colonie sanitaire. Ma dernière année, été 1973. J'ai effectivement des souvenirs du jeu des 4 couleurs, du catéchisme, ainsi qu'une année scolaire passée avec mon frère (1970-1971). Il fallait effectivement finir les assiettes. Je m'étais retrouvée derrière la porte du dortoir, à devoir finir mon morceau de pain.
Mais dans l'ensemble je ne me souviens pas de mauvais traitements de la part du personnel. A part lorsque nous arrivions, toutes nos affaires étaient désinfectées et nous aussi, y compris les cheveux traités à la "marie-rose". Fortement désagréable.
A part cela, le cadre était magnifique, j'ai toujours adoré les montagnes.
Merci pour ce témoignage.
Supprimerbonjour . moi , j'y ai passé 2 séjours en 1967 et 1968 , de 3 mois ou plus , j'étais parti avec mon petit frère , j'avais 6 ans , c'était un aérium du ministère de l interieur , nous y etions partis car nous etions maigrichons , je me souviens que mon frère avait mordu un petit camarade et il avait il est vrai reçu une forte fessée , je me souviens aussi que nous allions joué sur un petit plateau grillagé qui se trouve en haut de l aérium , accessible par un petit chemin caillouteux , finalement j'y suis retourné il y a 3 semaines , et 50 ans apres j'étais très ému de retrouver cet endroit . le personnel actuel très gentil et le directeur m'ont laissé visiter l exterieur et ce fameux petit parc grillagé qui se trouve aujourd hui à l 'abandon .
RépondreSupprimerMerci pour ce témoignage. Pour ma part, je n'ai pas osé entrer et j'ai sans doute eu tort.
SupprimerJ'étais si "maigrichonne" que ma sœur disait qu'on voyait ma "carcasse".
Oh la la oui le petit parc grillagé ! Moi j'y suis allée entre 1971 et 1972. (voir plus haut mon commentaire)
RépondreSupprimerMamLéa on peut pas se parler sur Facebook?
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/micheline.montagne.5
SupprimerC'est moi...
Moi aussi j y suis allée en 1960 61 ET 63 tous ces messages m on rappeller beaucoup de souvenirs vrai les repas forcés les purges le courrier mais nous étions la pour grossir pour mon cas vrai que le personnel ne faisait pas de câlin moi je me souviens d une chose un peu humiliante j ai pas voulue dire que je faisais encore pipi au lit donc le matin lit mouillé la mono l a étalé devant tout le dortoir et après j avais droit à la bambinette devant tout le monde je me souviens aussi des petits pois haricot§ verts et grains que l on epluchait tous en coeur dans la grande salle en chantant on chantait beaucoup le cirage des chaussures aussi la cervelle le fois horrible obligé de le mange moi j avais une astuce bue gorgée d eau rentre chaque gorgée j ai passé des moments dans le bureau de la directrice car je faisais quelques bêtises exemple lancer les petits pois avec la queue de la fourchette mais tout je n ai pas trop de mauvais souvenir car on baladait beaucoup et on faisait pleins de jeux et école c était super voilà si des personnes y on été dans ces années la 196o mai juin juillet et 61 et 63 juin juillet août elles peuvent me répondre à pfrun@sfr.fr merci
RépondreSupprimerJe rajoute je m appellai Françoise et j'étais du loiret
RépondreSupprimerMerci pour ce témoignage, Françoise.
SupprimerMoi c'était un directeur. En 70-71. Les "mono" étaient moins sévères mais les chansons toujours la. En rentrant je connaissais par coeur Jean Ferra, Georgette Plana ...
RépondreSupprimerJe dois faire un sejour dans les Pyrénées et j'ai soudain repensé à cet aérium où j'ai passé au moins 3 mois vers 1951 ou 1952. J'avais eu une maladie sérieuse diagnostiquée para-typhoïde. J'ai oublié le nom de l'endroit mais j'ai reconnu cette grosse batisse assez laide de Osse sur Aspe et les commentaires sur l'atmosphère correspondent à mes souvenirs. J'ai passé aussi la période de quarantaine dans le petit bâtiment à gauche, l'infirmerie. Quand on a essayé de me mettre dans un espèce d'immense dortoir avec tout le monde, le lendemain j'étais couverte de boutons. On a voulu y voir une allergie au lait. Pour moi c'était plutôt une allergie au dortoir et à l'atmosphère agressive qui y régnait aussi bien de la part des monitrices qu'entre pensionnaires. J'ai réintégré l'infirmerie pour le restant de mon sejour. L'infirmière était une gentille femme, ça me convenait tout à fait... Si ce n'est qu'à cause de cette prétendue allergie au lait, j'ai été privée de dessert pendant tout le sejour. J'avais une amie nommée Odile, venue d'Alsace, qui se plaignait du manque d'amour de sa mère. Le père d'une petite fille était dans le secteur du spectacle et il lui avait fait une chanson dont je me rappelle en partie :
RépondreSupprimerAllons les p'tites filles
Soyez bien gentilles
Et courez attendre le train
Ceux qui pleurent sont des imbéciles
Ceux qui rient sont intelligents
A quoi bon se faire de la bile
À user son tempérament.
Ma mère s'inquiètait devant le côté stéréotypé de mes lettres et envoya un questionnaire détaillé qui lit la direction en émoi. C'est donc la directrice en personne qui me dicta la lettre suivante... Ce qui ne dut pas rassurer ma mère !
Voilà mes souvenirs
Ce qui manquait le plus au petit : une Maman et de la tendresse. Les monos ne se sentaient pas investies de cette "mission".
SupprimerUne autre partie de la chanson m'est revenue. C'est bizarre, j'avais oublié le nom du lieu et je ne suis pas sûre de l'année (ça peut aussi est 53, mais pas plus tard)
RépondreSupprimerLa suite de la chanson :
La veille du départ
Les enfants sont couchés
Couchés dans leurs dortoirs
On les entend crier
Ohé les infirmières
Infirmières et repos
Ensuite nous partirons
Et encore un ptit verre de vin pour nous mettre en route
Et encore un ptit verre de vin pour nous mettre en train
Peau de lapin numéro un
À quatre (?) heures du matin
Ya madame Chipo (?) qui vient
Sa ptite lampe à la main
Comme elle fait tout les matins
Et la suite comme écrit dans le précédent message.
J'ai dû arriver à la fin du printemps et rester l'été.
L'endroit me paraissait brûlant, manquant d'arbres et d'ombre ce qui est étonnant pour les Pyrénées. J'ai trouvé une photo sur Internet où on voit effectivement toute la montagne au dessus dépourvue d'arbres comme s'il y avait eu un déboisage féroce. Tout ça n'est pas un très bon souvenir...
.
Bonjour et bien j'y suis passé aussi dans cette grande maison à l'âge de 3 ans et demi,trop petit pour des souvenirs mais les commentaires me glace le sang ! Que s'est-il passé il y a presque 50 ans ,comment le savoir ? Je sais par contre qu'après mon deuxième séjour, le médecin de famille en à déconseillé un troisième tant mon état s'était dégradé alors j'imagine que cela ne devait pas être terrible là bas.je me pose maintenant beaucoup de questions sur l'influence de ces séjours sur ma vie .je suis né en 1965,donc séjours 68-70.
RépondreSupprimerPourtant, on y respirait le bon air, même en hiver. Moi, j'ai bien "profité" comme on dit.
SupprimerSalut . je suis un enfant d'Osse . Né en 1959. j'ai peut être croisé certains d'entre vous à l'école d'Osse ou au Collège de Bedous . C'est la première fois que j'entends toutes ces histoires horribles d'enfants battus à l'Aérium. Je vous comprends car moi j'ai été brimé au collège de Bedous . Comme quoi. Bon courage à vous. Je n'habite plus Osse mais j'y retourne de temps à autre. Si vous voulez des renseignements envoyez un message à rienquepourca@orange.fr, j'essaierais d'y répondre.
RépondreSupprimerJe suis arrivée à Osse en fevrie 64 ou 65, j'y suis restée 6 mois et je n'ai que des bons souvenirs, exceptée ma famille qui me manquait...je faisais pipi au lit et les monitrices attendaient que tout le monde soit levé pour me faire lever ensuite. Beaucoup de discrétion et jamais une remontrance, je dirai même beaucoup d'e
RépondreSupprimermpathie, la fessée n'existait pas à mon époque. Certes il fallait finir ce qu'on avait dans les assiettes mais on était là pour ça aussi. Quand je pense au'jeu des 4 couleurs auquel on jouait dans les fougères dans la montagnes : on nous faisait confiance j'ai envie d'y jouer encore...! Autre souvenir dont je suis totalement nostalgique ; les tartines de pain grillé qu'on servait avec du miel, un vrai bonheur ! je sens encore son odeur! je suis vraiment désolée pour ceux qui on vécu dans d'autres conditions.
Merci pour ce témoignage positif.
SupprimerMon passage dans les années 65-66 est rempli de bons souvenirs ,très peu de mauvais souvenir si ce 'est ce produit jaune que le dentiste mettait sur nos gencives pour nous soigner . Ha le jeu des quatre couleurs ...c'était génial . Geoges du Nord,Marc le Palois et Géraldine de Normandie étions liés mais au retour de six mois d'aérium, la famille chez qui je devais vivre refusa que je reste en contact avec ce trio dommage . Juste le prénom d'une surveillante qui s'appelait Gilberte mais il fallait dire "Madame" . Moi je suis Alain
RépondreSupprimerdans les annees 67 68 le directeur avait une voiture volvo je me souviens du jeu des quatres couleurs j aimerai retrouver les regles
RépondreSupprimerFaites une croix vous y mettez en haut le bleu à droite le jaune, en bas le rouge a gauche le vert.
SupprimerTrouvez votre allié par exemple pour le vert c'est le jaune. Vous vous entraiderez. Il faut arracher le brassard de l'ennemi. C est un morceau de papier plié en deux tenu par une ficelle à votre bras.
Le vert attaque le bleu qui attaque le jaune qui attaque le rouge qui attaque le vert
SupprimerComme ça votre jaune vous protège en arrachant les rouge et vous protégez votre jaune en arrachant les bleus.
SupprimerJ'y suis allée en 1964. Un an.
Tout comme moi
SupprimerJe me souvenais du nom de ce "sanatorium" où j'avais passé de sombres moments. C'était dans les Pyrénées, cela je le savais, mais où ? Et comment cela s'écrivait-il ? Un jour donc internet m'a ramené à Osse-en-Aspe.
RépondreSupprimerJe devais avoir autour de 5ans quand j'y ai fait un séjour dans l'été 1949.
Les témoignages que j'y ai lu m'ont rappelé mon enfer.Un grand merci à MamLéa pour avoir permis à chacune et chacun de se libérer d'un lourd souvenir.
De rien ! ça ne date pas d'hier, mais les souvenirs restent gravés.
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe m appelle William et j y suis resté 9 mois entre1971 et 1972
De lointains souvenirs mais je me rappelle que c était assez strict
Punition aléatoire dans la salle de télévision, obliger de finir ses tartines de pains dans les escaliers allant au dortoirs , etc
Faire semblant de dormir le soir avant le contrôle de la dame qui surveillait sinon punition
Mais bon, c était une autre époque
Merci pour ce témoignage, William.
SupprimerJe me souviens de mes premiers bisous avec un petit William blonde j avais je pense 5 6 ans, je suis marie-emmanuelle.plus je lis vos témoignages et plus je pense que certaines personnes n avaient rien à faire ds un tel établissement. Mes parents ne pouvaient pas tout savoir, les pauvres je n'oserai pas leur montrer ces témoignages cela leur ferait trop de mal.
Supprimerde toute façon, ça ne changerait pas le passé.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerC'est à peu près la même période d'un séjour de 3 mois pour moi. Décembre 71 janvier et février 72 !
Merci, Samia.
SupprimerÉté 70 j'avais 7ans séjour de 3 mois,beaucoup de souvenirs de l'aerium le matin pendant que les monos prenaient leur petit déjeuner les plus grandes filles nous mettez en rang et 'ous demandez si nous avions des bonbons si oui il fallait les donnersi on refusez ou si nous avions rien on était gifflé battu.Je me rappelle d'une grande Roselyne une terreur pour moi...le souvenir d'une visite d'un médecin dans le dortoir il nous a fait prendre un gros comprimé a toutes en nous faisant juré de ne rien dire à nos parents.L'ecole un bon souvenir avec les histoires d'ours dans les montagnes.Mon lit était dans le grand dortoir vers le fond côté fenêtre.La sieste l'après midi puis les promenades et en rentrant le chocolat bouillant qui nous attendait alors que nous avions soif...Un soir a table une fille m'a forcé et forcé à boire de l'eau j'avais mon ventre près a éclaté j'ai beaucoup pleuré, puis dans le dortoir une grande ma porté dans ces bras et mis dans le lavado elle a fait coulé de l'eau sur moi et ma remise dans mon lit a ensuite appelé la monitrice pour lui dire que j'avais fait pipi au lit .En fait je ne faisait pas parti des enfants qui faisait dans leur lit alors elle était jalouse. Pleins de souvenir encore.Une fille gentille Denise et d'une autre c'est bizarre je me rappelle que de sont nom de famille Vitalis.Pourtant elle dormait a côté de moi. Merci pour votre blog MamLea. Joëlle.
RépondreSupprimerMerci pour ton témoignage, Joëlle.
SupprimerPour répondre la fille du directeur :
RépondreSupprimeraJe me souviens du directeur, grand des lunettes chauve et sévère mais juste. Il était venu nous chercher mon père et moi à la gare dans une voiture que je trouvais très belle à l'époque (DS ou Mercedez 😊)
Le Noël que j'ai passé là bas était effectivement un bon souvenir.On m'avait choisi pour donner un présent au père Noël qui devait être quelqu'un de votre famille.
A bientôt
j'ai retrouvé les bulletins d'entrée et de sortie de mon séjour passé là bas moi je me rappelle le soir si j'étais puni et j'y étais souvent j'avais pas le droit à la télévision pour cela tu regarder le mur opposée à la télé et a l'époque on regarder Zorro moi j'avais le son mais pas d'image et quand sa devenait captivant machinalement je tournais la tête et hop je me prenais une tarniol
RépondreSupprimerTriste souvenir.
SupprimerDe janvier à mai 1962 je me souviens de Mlle annette de l infirmière Camille j ai oublié les autres prénoms. Des colis entassés dans la réserve des Ohé cries pour nous faire taire au réfectoire. Des cheveux coupés au bol en arrivant. De la descente joyeuse a la messe des belles promenades des goûters pain sec et pâte de fruits. Des vetements de partant et des diffusions d essence se terebenthine dans la chambre.du petit et grand pavillon et de l'école. MARYVONNE
RépondreSupprimerarrivant
Bonjour à tous, j'y ai séjourné pour soigner mon asthme, j'avais entre 4 et 6 ans, entre 1966-1968 je crois. Plus aucun souvenir, si ce n'est celui des marches dans la forêt en trainant les pieds dans les feuilles…
RépondreSupprimerMon père et son frère ont fait un séjour cauchemardesque à l'abri montagnard de Bedous à la fin des années 30. Mon père nous avait conduits bien plus tard devant les bâtiments et raconté ce dont il n'avait jamais parlé auparavant : les heures à genoux devant une assiette à finir, l'interdiction de boire le soir pour ne pas souiller les draps, les "dames italiennes" très méchantes ou les moqueries à voir mon grand-père verser une larme en laissant ses enfants et croyant naïvement que c'était pour leur bien. Mon oncle parlait d'un enfant qui avait fait une tentative de suicide. De tristes souvenirs qu'ils n'évoquèrent que fort tard.
RépondreSupprimerTristes souvenirs, en effet.
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