(Copie du message du 3 juin 2008)
Dimanche 25 mai, sur la RN21, la pluie tombait avec une intensité et une continuité exceptionnelles.
Mais peut-être était-ce la barrière du temps que je franchisais ?
Sinon, pourquoi en vue de la pancarte "La Coquille" mon cœur battait-il si fort, comme si ceux qui vécurent là et dont j'étais venue chercher les traces, m'attendaient sur le pas de leur porte ?
Eux, ce sont Faye et Pierre, respectivement mon grand-père et son propre père, morts depuis longtemps !
Dans de vieux registres d'état-civil jaunis, de belles écritures à l'encre sépia sont les seules traces d'une famille nombreuse qui vécut certainement des temps rudes et impitoyables mais probablement aussi des moments de bonheur simples et intenses.
Quoi qu'ait pu faire Pierre dont la vie paraît tumultueuse et qui finit probablement ses jours dans la solitude, je lui rends un bienveillant hommage.
Puyroux : c'est dans ce quartier isolé que Pierre est mort en 1926, dans une maison qui ressemblait peut-être à celle-ci !
Résidences secondaires ?
Il y a 16 heures
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